Crossing multimediale
by ArtHausproject
crossing est une oeuvre absolument originale, hybride, traversée par les cultures, les langages et les individus. crossing est un mouvement choral d’identités qui s’exprime dans une seule voix du dedans, BLESSURE, HURLEMENT, deux mots étymologiquement lointains que dans notre temps a la même signification à l’intérieur du même système de signes.
L’idée de réaliser le projet crossing est la mise en oeuvre d’un choc permanent en fonction du sujet social. Il s’agit de produire dans l’observateur - l’observatrice l’impression de transférer les plans de la vision ordinaire.
Ce que j’veux faire apparaître ce sont des images et des espaces qui donnent une approche visuelle d’un lieu de perceptions.
Notre temps s’anime d’une forme tridimensionnelle : réelle, virtuelle, perceptive.
Les images de crossing sont une séquence d’impressions instantanées.
L’art reflète aujourd’hui l’hybride social dont la décomposition du langage et la défragmentation du temps renvoie au senti écrasant de l’impuissance humaine.
Dans l’ère de la mondialisation où seul le pouvoir est global, les maux de la société émigrent dans les périphéries de la Terre, où tout se décompose et périt.
L’artiste a donc besoin d’expérimenter, de cueillir le défi dont les systèmes de communication apposent dans les grilles sociales afin que ce que disturbe le pouvoir politique, économique et religieux ne se voit pas.
VOIX OFF DE FEMME | crossing est une dénonce au senti sourd collectif, le projet demande conscience et alerte toutes les femmes à condamner, à créer une barrière se mettant nu avec sa propre douleur contre d’autres politiques outrageuses ; crossing sollicite l’univers féminin à manifester sa propre douleur à travers la voix de l’art apolitique. |
« La douleur est un territoire où il n’y a pas d’espace pour l’amour, c’est un cri noyé dans le silence, un fragment de vie craché par le temps, une prison dont on a égaré la clé » (franca lanni pour crossing)
Je fais réfléchir l’artiste sur la netocratie d’Alexander Bards et Jan Söderqvist : le système globale qui voit la fin de l’ère du capitalisme vers l’« informationalisme ». Le meta-médium-interactif, aujourd’hui c’est internet, remodèle aujourd’hui l’humanité entière.
Les netocrates achèvent la réalisation historique de l’individualisme (l’individu devient dividu) et fait naître l’ère des réseaux sélectifs dans lesquels il n’y a aucun salut pour la bourgeoisie. Les netocrates, ce sont ceux qui, dans le monde moderne, ont les moyens de produire leurs propres identités. Bef, dans ce nouveau paradigme, l’information et l’attention sont au centre de la création des valeurs et des tendances.